top of page

Découverte de l'épave

L'épave du Titanic, paquebot de la White Star Line, repose par 3 821 mètres dans l'Atlantique Nord à quelques kilomètres de l'endroit où il a sombré le 15 avril 1912 à 2 h 20 du matin. Objet de fantasmes depuis la catastrophe, l'épave est recherchée pendant de nombreuses années. Des projets plus ou moins sérieux sont échafaudés pour tenter de renflouer le navire, mais n'aboutissent pas. Les premières recherches sérieuses débutent à la fin des années 1970 à l'instigation du milliardaire Jack Grimm, mais l'épave reste introuvable. Elle est finalement découverte le 1er septembre 1985 par Robert Duane Ballard dans le cadre d'une mission secrète pour la marine américaine. De nombreuses expéditions s'ensuivent de 1986 à 2010.

L'épave repose en deux parties séparées par un vaste champ de débris. Si la partie avant est relativement bien conservée, la partie arrière est pour sa part disloquée. Au cours des expéditions, nombre d'objets du navire sont remontés à la surface et restaurés. Ces remontées, que certains qualifient de pillages, créent de vives polémiques. Cependant, ces pièces ne peuvent théoriquement être cédées qu'à des musées, à l'exception des morceaux de charbon, vendus comme souvenirs. Toutefois, plusieurs plongées privées ont eu lieu au fil des ans, provoquant la ventes aux enchères de divers objets. Certaines ventes ont donné lieu à des procès complexes à cause des différentes interprétations du droit maritime des épaves. L'épave est également explorée par le réalisateur James Cameron dans le cadre du tournage de son film Titanic. En 2003, le cinéaste produit un documentaire sur celle-ci, Les Fantômes du Titanic.

Le navire se désagrège progressivement, rongé par les micro-organismes qui peuplent les fonds marins. Les plongées ont également un impact sur son état. Les scientifiques pensent donc qu'elle aura disparu entre 2025 et 2050.

A près de 4000 mètres sous la surface de la mer, Robert Ballard regarde par le hublot de son minuscule sous-marin. Il espère être le premier, après 74 ans, à apercevoir l'étrave du légendaire Titanic. Soudain, il sursaute : droit devant lui se dresse une massive muraille d'acier noir...

Une découverte pleine d'émotions

Le 1er septembre 1985, une expédition franco-américaine découvre l’épave du plus célèbre des paquebots, le Titanic. Robert Ballard et Jean Louis Michel , les deux principaux scientifiques ne peuvent contenir leur émotion après de longues heures de recherches. En effet, 73 ans après le naufrage du Géant des Mers, le Titanic est localisé. Les deux scientifiques, amis depuis des années, ne peuvent réaliser leur découverte imédiatement. Après une expédition de cinq semaines, la mission de l’équipe franco-américaine est menée a bien et rencontre enfin le succès. Le lendemain, la nouvelle est reprise dans la presse et les journaux télévisés.

Un état des lieux du site de l’épave

Après la découverte, des plongées sous marines sont organisées les jours suivants mais le temps est compté puisque l’expédition doit s’arrêter quelques jours  plus tard. Robert Ballard et Jean Louis Michel ont tout juste le temps d’explorer l’épave et de confirmer l’hypothèse de la cassure. Ils évaluent également  l’état de l’épave. Disloquée sur un périmètre estimée à 6 kilomètres de diamètre, le paquebot n’est plus qu’une épave déchiquetée et devenue le fantôme d’un palace flottant. Seule la proue est restée intacte sur une cinquantaine de mètres de long. La poupe, quant à elle, a implosée sous la pression sous marine. Elle n’est plus qu’un amas de plaques d’acier dispersées entre les objets et les talus de charbon.

Les expéditions suivantes : la continuation de l’expédition de 1985

Cette première expédition ouvre la voie à d’autres explorations et recherches scientifiques. En 1986, Robert Ballard, sans l’aide de Jean Louis Michel, retourne sur le site de l’épave pour continuer ses recherches scientifiques. Il y pose deux plaques commémoratives en hommage aux victimes. L’équipe de l’IFREMER n’intervient que l’année suivante. En 1987, avec le concours de la Taurus international, une nouvelle équipe franco-américaine commence la récupération des objets aux alentours de l’épave.

Plaque commémorative

Robert Duane Ballard

650 mètres sépare la proue de la poupe

bottom of page